GIG REPORT
18/03/2000 - Squatt - Lille (FRA): Manifesto Jukebox (FIN) - Wasted (FIN) - Game Over - Wak (FRA)
AREDJE - MARCH 2000
... Le lendemain, L.T. m'offre une place pour aller au squat des Babaches de Lille où se déroulent deux jours de concerts. Nous retrouvons les deux groupes finlandais plus The Dirty Scums et Wak (FRA), des Rouennais. Manifesto Jukebox qui a clôturé la soirée la veille la débute cette fois-ci. La voix est comme la semaine passée limite. Wasted les suit. Les deux groupes ont une distro commune et Moldy en profite pour faire quelques échanges vynilistiques.
Ce n'est pas tout à fait The Dirty Scums qui suit, mais plutôt Game Over, groupe composé de deux chanteurs et des trois membres de The Dirty Scums. Game Over a un régistre anarcho-punk, enfin leurs textes sont influencés par les grands groupes anarcho-punk du début des années '80. Ils font d'ailleurs une reprise de Crass. Après 40 minutes, les deux chanteurs vêtus tous les deux d'un T-shirt de Conflict, quittent la scène et laissent la place maintenant au The Dirty Scums. Ceux-ci sont le plus vieux groupe punk flamand en activité n'ayant jamais arrêté. Ils ont débuté en effet en 1982 et fêtent cette année leur 18ième anniversaire. Leur premier disque date de 1985 et la plupart de leurs productions sont sur leur propre label, Dirty Records. Je les avais vu six fois entre 1985 en 1986 mais depuis lors jamais ma route ne les avait croisés. Quelques Liègeois se rappellent peut-être de leur première partie de Bérurier Noir à Herstal. J'avais été plutôt voir Bérurier Noir avec Washington Dead Cats le lendemain à On, près de Marche-en-Famenne, le 18 avril 1987. Ces dernières années, The Dirty Scums a sorti trois CD's: "The Pils Sessions", le maxi "Santa Clauz has come !" (un disque de Noël quoi) et le dernier "Proud to be a Punk + Sometin' Else", un CD bien rempli. N'ayant pas eu l'occasion d'écouter préalablement leurs derniers enrégistrements, (un comble car depuis lors vous pouvez retrouver quelques exemplaires de ces trois CD's à mon stand), je retrouve mes marques pendant les deux derniers morceaux de leur mini-concert (sept morceaux assez rapides et courts), en reconnaissant leur premier 45t "Martens, jij ouwe rukker", avec une face en flamand et l'autre en anglais, et enfin la musique du générique de "Zorba le Grec". Pour ne pas être en reste, les trois Dirty Scums font aussi un troisième groupe, uniquement de reprises des Ramones: The Thirsty Scums. Ce soir, ils finissent donc le concert à trois en reprenant entre autres "Blitzkrieg Bop" et "Havanna Affair" au rythme soutenu comme sur le Loco Live. Sachez que The Dirty Scums et ses autres formules cherchent des concerts en proposant les trois groupes pour une soirée, des concerts complets cette fois-ci !
Après m'être épanché sur The Dirty Scums, je ne vais pas vous dire grand chose de Wak (FRA), groupe de Rouen qui se définit comme du ska-punk alternatif et qui ne m'a pas vraiment emballé. Je reste dormir au squat en ayant bien froid car j'ai oublié de prendre mon sac de couchage pour le weekend.
MANIFESTO JUKEBOX DIARY - MARCH 2000
Drove to Lille, France. This was the low point of the tour for me. Everyone and I don't mean us now - yet - was so fucked up on drugs, booze, whatever. Spoke nothing but French. Something just was so wrong. We played first, some people had followed us all the way from Liège and were a bit disappointed. Wasted was second, during their set my bass amp died. That's it. Then a third band, The Dirty Scums. We heard this was their 18th anniversary gig. I'm out of words. Nothing has ever sucked so bad, so total bullshit, I couldn't ever have imagined anything like this could continue for so long. At least two hours. The worst part is someone shouted to them, "Go back to Finland !". Fuck, if someone thought that's Manifesto Jukebox I'll ... either shoot that guy or myself. Or, what would be the right thing to do, The Dirty Scums. I drank as much booze and smoked as much dope as I possibly could in shortest time I could and went to sleep.
Janifesto
They were not only fucked up by drugs and booze, they obviously were also very bad informed and had shit in their ears. Not only didn't they speak French, they didn't speak English either: when we arrived and wanted to have a chat in order to share our equipment with them, we didn't receive a word. Anyway, no hard feelings, read their diary on this tour, it's real fun.
Game Over